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Lionel Forever

21 juillet 2009

RK AZUR

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Car comme dirait Lionel j'ai le cœur par terre,
Ton départ brusque, flirt avec mes rimes,
Mon texte écrème, ta vie fini dans un crime,
Sans appel sans un cri, j'écris, écrase ma plume,
Ecume, transperce par mes mots, je poste ce mémo,
Extracte tous mes maux, j'explose à ta mémoire,
Je meurs et rêve d'espoir, je pleure et rêve de gloire,
Je me lève et rêve de voir une vue loin du cauchemar,
Veux une vie douce comme du cachemire,
Sincère dans mon texte pas de cache misère,
Je sais qu'il y aura la vie après la poussière,
Que la vie m'emporte si je mens sur mes portés,
Que la mort m'escorte si je lâche avant l'arrivée,
Je sais que je signe pour dix ans alors disons,
Que je passe par la case évasion,
Ton étoile brille de plus belle, me guide vers la raison,
M'aidera à passer les épreuves et les saisons,
Continuions de plus belle, bâtissons nos vies comme un hommage
Brandissons nos victoires comme un rivage
Lionel, nos vies seront le reflet de ton sourire, de ton visage...

RK Azur

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21 juillet 2009

Lionel Forever

Un grand merci à Kyrell pour cette magnifique chanson

9 juin 2009

Synagogue

Depuis le Dimanche 7 Juin, la Synagogue de Chennevières-sur-marne ( 10, rue des Archers) porte à jamais le nom de Lionel Allouche.

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28 avril 2009

Perdre un Enfant

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Perdre un Enfant.

Perdre un enfant,

C’est scinder en deux son âme,

Regarder le ciel,

Sans apprécier son charme,

C’est goûter le miel,

Et trouver son goût infâme.

C’est un poignard dans le cœur,

Une épée,

Une lame,

Une cicatrice ensanglantée,

Dans le dos d’une femme,

Une main glacée,

Qui étouffe notre corps,

C’est le tourment du passé,

Qui nous hante encore et encore !

C’est croire que toutes ces années,

S’envole sans effort,

Qu’après la nuit,

Ne viendra plus jamais l’aurore,

Que le temps qui s’enfuit,

Nous laisse en dehors,

Sur le bord de la vie,

Attendant que la mort,

Nous accorde un peu de répit.

Perdre un enfant,

Est une brûlure,

Qui nous dévore comme des serpents,

Une eau transformée en cyanure,

Se noyer dans l’océan,

Une éternelle blessure,

Une étoile tâchée de sang,

C’est manquer d’air pur,

Même lorsque souffle le vent.

Perdre un enfant,

C’est faire un pas en avant

Et plonger dans un gouffre,

Survivre à une perpétuelle torture,

Vivre même si on souffre.

Être prisonnier entre quatre murs,

Condamné à respirer du  soufre,

Subir une profonde déchirure,

Dans laquelle on s’engouffre.

Perdre un enfant,

C’est la tourmente de l’esprit,

Le bruit assourdissant,

De notre douce folie,

C’est vivre la vie,

Comme un sacrifice,

C’est être maudit,

Condamné au supplice.

C’est ne plus chanter,

Que des sanglots, que des râles,

Chercher la clé,

Pour enfermer ce cri infernal.

C’est esquisser des sourires,

Lorsque nos yeux débordent d’eau,

C’est ressentir,

Le monde comme un lourd fardeau,

C’est se sentir coupable,

De trouver le temps beau,

Penser que tout est fatal,

Eparpillé en lambeau,

Blindé son cœur de métal,

Surmonté de barreaux.

Perdre un enfant,

C’est ouvrir la boîte de Pandore,

Et en recueillir tous les maux,

Etre faible quand on est fort,

Mettre un pied dans le tombeau.

Perdre un enfant,

C’est s’interdire,

D’éprouver à nouveau la joie,

Construire pour démolir,

Eprouver sa foi.

Perdre un Enfant,

C’est rester dans l’ombre,

Car le soleil ne nous réchauffe plus,

Voir ses rêves teintés de pénombre,

Des souvenirs de plus en plus confus.

Perdre une enfant,

C’est l’embrasser sur une photo,

Car on ne peut atteindre le firmament,

C’est fuir à jamais les hôpitaux,

Voir le monde autrement.

C’est oublier ses passions,

Car tout n’est plus qu’artifice,

Perdre la raison,

Dans un bonheur désormais factice.

Perdre un Enfant,

C’est perdre le contrôle,

Etre soumis à un Tyran,

Car la mort qui nous frôle,

Chuchote encore le mot «  maman ».

C’est s’abîmer dans le chagrin,

En cherchant le remède,

Priant pour que demain,

On ne nous dépossède,

Plus jamais des siens.

Perdre un enfant,

C’est voir mourir une partie de soi-même,

Pour celui qui avait le même sang,

Qui coulaient dans ses veines.

Exister à demi,

C’est être vide de moitié,

Lutter contre l’envie,

De tout abandonner,

Et de rejoindre son ange ailé,

Et être unis pour l’éternité.

Perdre un enfant,

C’est de plus avoir de mot,

Car les paroles n’ont plus de sens,

Quand ils nous font défaut,

Alors on reste dans le silence,

Enchaîné à tout jamais à son bourreau.

Il n’y a point de sentence,

Point de  mot assez puissant,

Pour celui qui dès la naissance,

A combler ses parents.

Du berceau au tombeau,

On ne peut plus s’exprimer,

Il n’existe pas d’ Echo,

Pour coucher les sentiments sur papier.

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28 avril 2009

La Justice

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"Est-ce que dans ce Monde

Existe vraiment la Justice,

Qui condamne les Crimes immondes,

Les plus atroces Vices?

Qui ne pardonne pas les péchés,

Et calmerait notre Colère furibonde,

Châtirait ceux qui ont fauté,

Par cette Haine nauséabonde.

Existe-t-il d'assez puissantes Sévices,

Pour ceux qui nous ont fait pleurer?

Une Loi qui agisse,

Sur cet Acte de cruauté?

Est-ce que dans les Hautes Sphères,

Les bourreaux seront punis?

Pour tout le mal qu'on a souffert,

La Douleur qu'on subit?

Aujoud'hui l'Enfer est sur terre,

Car on nous a reprit,

Un Être qui nous est cher,

Qui n'a pu profité plus de la Vie.

Est-ce que toute cette Violence sera damnée?

Ou finiront-ils par l'absoudre?

S'il n'y a point de Justice, ni de vérité,

Que D. abatte sa foudre,

Pour juger cette inhumanité,

Même si la Vengeance ne peut résoudre,

Le mal qui a été engendré."

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28 avril 2009

JUSTICE

Les trois agresseurs ont été arrêtés juste après les faits      

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" Sauvagerie sans nom,

Bêtise humaine,

Ensemble dites NON,

A toute cette haine,

Pas de Pardon, pas d'absolution,

Que la Justice coule de nos veines."

Les policiers du VIe arrondissement parisien, où s’est déroulée l’agression, ont procédé la nuit même à l’arrestation des trois jeunes gens qui ont mortellement blessé Lionel Allouche, dimanche 22 mars, grâce au témoignage d’une jeune fille qui a assisté à la scène. Mais la famille du blessé a dû attendre longtemps avant d’être alertée par l’hôpital. « A six heures du matin, j’étais inquiète, j’ai réveillé maman, explique Emmanuelle, la sœur du défunt. Lionel sortait peu et n’était pas du genre à rester dehors jusqu’à l’aube sans prévenir. C’était un fils aimant et respectueux. Vers 8 heures, j’ai réussi à savoir qu’il était allé en boîte dans le VIe et j’ai téléphoné au commissariat. On m’a répondu : votre frère est majeur, attendez deux jours. On a appelé tous les hôpitaux, en vain. Finalement, à 11 heures, la Pitié-Salpêtrière nous a recontactés, ils avaient trouvé Lionel. Le médecin a dit venez, c’est grave. Cela a été le début du cauchemar. »

Selon le témoin du drame, « Lionel a voulu calmer le trio. Il a pris un jeune à part, ça se passait bien, puis un autre l’a frappé sur l’arrière du crâne. La bouteille s’est brisée, Lionel est tombé. Après, il y en a deux qui l’ont fini à coups de pied ». Le capitaine chargé de l’enquête a indiqué que deux des voyous avaient été remis en liberté sous contrôle judiciaire, l’autre étant incarcéré. Une autopsie a été pratiquée, même si les causes de la mort ne font aucun doute. La famille de Lionel Allouche a décidé de se constituer partie civile. « La mort est toujours atroce, souffle Emmanuelle, mais là… Je n’arrive pas à comprendre. Mon frère était la douceur même, tous ses directeurs de stage, en Espagne, en Belgique, à Paris, vous diraient combien il était gentil, discret, si poli, tellement humain. Pourquoi nous l’avoir dérobé ? Lionel avait coutume de dire qu’il y a toujours une justice, en tout et pour tout. J’espère qu’il avait raison et que justice lui sera rendue.»

France Soir

28 avril 2009

" Fait divers"

"Tu es classé dans les Faits Divers,

Mais tu aurais dû être la Une,

Car pour ton Père et Ta mère,

Ton nom n'est pas une simple rubrique Posthume."

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Lionel Allouche, 27 ans, a été enterré, mercredi après-midi, au cimetière juif de Pantin (Seine-Saint-Denis). Il a succombé, vendredi 27 mars, aux blessures que lui ont infligées ses agresseurs, à Paris. Avant qu’il meure, l’Ordre des avocats et l’Ecole du barreau lui ont promis son diplôme.

Lionel Allouche a été porté en terre sous la caresse du chaud soleil printanier, à 14 heures mercredi, en présence de sa famille, de ses amis, des étudiants en droit dont il était l’un des brillants sujets, et d’avocats qui, symboliquement, autour de son lit de mort, l’ont admis parmi eux lors d’une cérémonie exceptionnelle, vendredi dernier, à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. La petite foule, recroquevillée sur sa douleur, lui a rendu hommage dans le carré juif du cimetière de Pantin, au cœur de l’Ile-de-France où il avait grandi : hommes et femmes, jeunes et vieux, de toutes confessions, réunis dans l’incompréhension du drame injuste qui a ravi Lionel aux siens. Le jeune homme, âgé de 27 ans, a succombé aux blessures que lui ont infligées, à l’aube du dimanche 22 mars, trois petits malfrats dont le seul objectif, cette nuit-là, était d’entrer dans une discothèque de Saint-Germain-des-Prés, à Paris. L’altercation a dégénéré au moment où Lionel Allouche quittait la boîte : des mots, des insultes, l’élève avocat qui tente de ramener les jeunes à la raison, qui semble même y parvenir, jusqu’à ce que l’un d’eux lui fracasse une bouteille sur la tête. Par-derrière. La violence du coup a détruit une partie de son cerveau. Puis l’acharnement, à coups de pied, a accentué les dégâts, irréversibles. Mort cérébrale, ont annoncé les médecins. Six jours plus tard, le cœur de Lionel a cessé de battre. Ses agresseurs ont été arrêtés. Seul celui qui l’a mortellement frappé est en prison (lire ci-dessous).

« Je t’appelle désormais confrère »

« Lionel était malheureux lorsqu’il y avait peu de monde à des obsèques, » dit sa grande sœur Emmanuelle, attablée face à un jus d’orange qu’elle ne boit pas. La boule de chagrin paralyse les mouvements de sa gorge. Elle espère qu’il aura ressenti l’impressionnante communion autour de son cercueil. Avant d’observer le rituel de la semaine de deuil, elle raconte le dernier jour d’une vie exemplaire. « Il est parti en paix, entouré d’avocats qu’il admirait, du directeur de son école, des élèves, du rabbin. Il y avait un monde fou à l’hôpital et, malgré notre peine, j’étais heureuse. » Ce vendredi 27 mars, le pénaliste Karim Achoui, à qui Lionel Allouche vouait une amitié sans failles, a convaincu le vice-bâtonnier de l’Ordre des avocats de Paris, Me Jean-Yves Le Borgne, d’intercéder en faveur de l’élève qui devait prêter serment dans cinq mois. Le ténor a foncé à la Pitié-Salpêtrière. Avec Karim Achoui, il a obtenu l’assurance, auprès de l’Ecole de formation du barreau, que le diplôme de Lionel lui sera délivré à titre posthume, en septembre, et remis à sa famille. « Me Le Borgne a serré la main de mon frère et lui a dit je t’appelle désormais confrère, tu es des nôtres, témoigne Emmanuelle. Ce fut un immense honneur. Lionel aurait été si fier… »

« Ce sont des traîtres ! »

Dans le regard de ce si beau garçon, se nichaient la gentillesse et le bonheur. « Il avait choisi le droit parce que les injustices le révoltaient, explique Emmanuelle. Cela faisait sept ans qu’il étudiait dans le but d’aider les autres. Lionel attendait son diplôme pour s’accomplir. Il se consacrait à son travail, visitait des détenus, pratiquait le basket, lisait beaucoup ; il ne sortait quasiment jamais. » Le hasard l’a placé sur le chemin de jeunes excités, 20 ans à peine, souhaitant en découdre : « C’était de la racaille, des gens juste là pour provoquer les autres. Lionel a été frappé alors qu’il leur tournait le dos. A nos yeux, ce sont des traîtres ! » En vain, depuis la tragédie, la famille Allouche cherche une explication, oscillant entre la révolte, légitime, et la sagesse qui a toujours dirigé ses actes : « C’est une preuve supplémentaire de l’agressivité, de la haine qui domine aujourd’hui. Un drame ordinaire provoqué par la bêtise humaine. » Afin de la contrer, Harry, le petit frère qui étudie aussi le droit, endossera la robe de Lionel et portera haut ses convictions humanistes. Annabelle, la petite sœur, veut être juge, « plus que jamais. » Mercredi, les cris de la maman ont déchiré le cœur des quelque quatre cents amis de Lionel Allouche, à Pantin. Parmi eux, il y avait Karim Achoui et Jean-Yves Le Borgne, ses confrères.

28 avril 2009

Le Mur Des Lamentations

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Un Mot, Un baiser, Une prière, Une Pensée.

Un Hommage, Une Plainte, Un Témoignage, Une Complainte.

Un Souvenir, Des pleurs, Un Soupir, De la Rancoeur.

Des Cris, Des Sanglots, Des Larmes,
Parceque les mots sont nos Seules Armes.

CLIQUER SUR LE MUR DES LAMENTATIONS,

( la photo du tag )

Et laissez une Trace,

Pour dire sans Condition,

Ce que nous ne pourront plus jamais lui dire en Face.

27 avril 2009

ORAISON

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Famille et amis,

Soudés dans la souffrance et réunis ici,

Pour te faire nos déchirants adieux,

Et te rendre un dernier hommage,

Avant que tu ne réjoignes les cieux,

Vers de plus beaux et lointains rivages.

Pour toi, nos larmes sont de Cristal,

Nos cœurs meurtris ont mal,

Car le ciel t’a rappelé bien trop tôt,

Et c’est le Destin qui  nous accable,

De ta disparition injuste et condamnable.

Alors nous plaidons tous coupables,

D’une terrible tristesse devant l’évitable.

Aujourd’hui, les pianos sonneront faux,

Les oiseaux ne voleront pas,

Le soleil ne réchauffera pas nos peaux,

Le temps s’arrêtera.

Le vent cessera de souffler,

Les Etoiles s’éteindront,

La Terre s’arrêtera de tourner,

Mais seuls nos cœurs battront à l’unisson,

Pour que nous puissions en silence,

Pleurer cette cruelle absence.

Enfant chéri,digne et Fier,

Aimant et généreux Frère,

Ami Fidèle,

Cousin ou neveu sincère

D’une bonté sans égale,Droit et travailleur

Homme de Loi, de Foi, partit avant l’heure

La Mort a décidé d’emporter le meilleur d’entre nous,

Car D. voulait reprendre son Ange le plus beaux et le plus doux.

Plus que tout, tu nous manqueras,

Nous t’aimions, nous t’aimons et pour l’Eternité on t’aimera.

Et si un jour,

Nous partons à notre tour,

Plaides notre cause auprès du Seigneur,

Car tu seras à tout jamais, l’Avocat de notre Cœur.

27 avril 2009

Maître Lionel Allouche

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A travers ma Plume,

Le ciel me Guide,

Aujourd'hui nos coeurs sont enclumes,

Mais nos corps sont vides,

Nous pleurons des rivières,

Car tu n'es plus là,

La vie n'est plus que poussière,

Sans toi.

Nos âmes ne seront plus jamais entières,

Nos sanglots seront notre seule Mélodie,

Mais nous serons toujours fiers ,
Qu'un Maître ait rejoint le paradis

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